Le terme « chocolat » décrit un produit qui contient au moins 35 % de cacao, 18 % de beurre de cacao et 14 % de cacao sec dégraissé.
Le cacao est issu du cacaotier ou cacaoyer, dans les régions tropicales.
En dehors d’être bon d’un point de vue gustatif, le chocolat possède quelques caractéristiques intéressantes pour la santé, surtout dans le cadre du chocolat noir (>70% de cacao).
Les bienfaits du chocolat
Le chocolat contient du magnésium (environ 200mg/100g) indispensable au bon fonctionnement de votre métabolisme. Il favorise la relaxation des muscles après contraction y compris du coeur, il permet de maintenir un rythme cardiaque régulier. Le magnésium permet de lutter contre le stress et soulage les douleurs liées au syndrome prémenstruel, etc.
Le chocolat contient aussi du potassium (750mg/100g), nécessaire au fonctionnement de vos cellules, de vos nerfs et de vos muscles.
On trouve aussi dans le chocolat du tryptophane précurseur de la sérotonine, qui est un neurotransmetteur participant à la régulation du sommeil et de l’humeur,
et enfin des anti-oxydants.
Choisir son chocolat de manière plus responsable sur le plan éthique et nutritionnel :
Quels sont les enjeux ?
– La condition de vie des producteurs. La majorité des producteurs vivent souvent sous le seuil de pauvreté. Pour avoir une idée, un producteur en Afrique de l’Ouest touche en moyenne 0.78 dollars par jour alors qu’un revenu décent serait de 2.51 dollars.
Seulement 7 % du prix d’une tablette leur est destiné.
– L’exploitation des enfants. Les paysans, ne pouvant se permettre de payer un ouvrier, se voient obligés de faire travailler leurs enfants, cela les exposant aux intrants chimiques et à la manipulation de machettes afin de récolter les cabosses.
– L’impact environnemental. Comme pour le reste de l’agriculture moderne, le besoin de rendement toujours plus important pousse les paysans à rechercher de nouvelles terres à exploiter et à empiéter parfois même sur des parcelles protégées. En moyenne 30-40% du cacao importé serait issu de terres illégalement . Avec ça, l’utilisation des intrants augmente également.
Comment et lequel choisir ?
– Privilégier les artisans chocolatiers. Aller chez un chocolatier permet dans la majorité des cas de s’assurer de la qualité du chocolat.
Vous pourrez également en apprendre plus sur l’origine et les saveurs.
– Ne pas faire confiance aveuglément aux labels « durables ». Cocoa Plan, Cocoa Life, Transparence Cacao, Rainforest Alliance… Ces certifications se basent sur la formation des producteurs à une meilleure utilisation des intrants (pour le rendement).
Le revenu annuel des producteurs certifiés durables ne serait que de 6 % supérieur au conventionnel. Ces labels sont plus marketing qu’autre chose.
– Choisir plutôt les labels bio et équitables. Même si l’impact du label dépend de l’origine du cacao, au Pérou, où le modèle d’agroforesterie est assez développé, le label crée une boucle vertueuse permettant le développement de nouveaux projets.
Le label bio garanti l’interdiction des intrants, mais pas le respect des droits de l’homme. L’association des deux labels assure un cacao éthique et responsable écologiquement parlant.
– Lire la liste des ingrédients. Au passage, ce conseil vaut pour tous les produits. Dans un chocolat noir, nous ne devrions trouver que peu d’ingrédients : pâte de cacao, beurre de cacao un peu de sucre et un peu d’arôme de vanille parfois.
On peut y trouver de la lécithine, elle sert à lier la matière grasse aux autres ingrédients.
Elle est utilisée majoritairement par les industriels afin de donner un meilleur aspect au chocolat, mais son utilisation reste facultative.
Dans le chocolat au lait, on retrouvera de la poudre de lait. Le chocolat blanc lui se caractérise par l’absence de pâte de cacao.
Tous les autres ingrédients que l’on peut trouver sont alors seulement là pour augmenter la palatabilité du produit (la palatabilité représente l’attrait d’un produit par sa texture son goût etc…).
– Ne pas oublier que l’on retrouve du chocolat dans de nombreux autres produits.
Il est donc important de se méfier des produits transformés où l’origine du cacao est floue.
